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Avoir en effet un endroit où passer la nuit et retrouver la chaleur des foyers Finlandais lorsque la nuit promet des 0° n’est pas un luxe que l’on se refuse. C’est même un confort qui prend tout à fait sa place dans ce genre de voyage en pleine nature, et rend l’ensemble comme quelque chose d’encore plus spécial.

Part. 7

15.09.2016 

- TREK AU PALLAS TUNTURI NATIONAL PARK -

Spécial comme ces chalets de montagne dans lesquels on a toujours rêvé de se retrouver ces soirs de pleine lune où le froid installe minute après minute, un silence glacial.

Spécial comme ses cabanes de bois, où  l’on a toujours rêvé de se cacher pour pouvoir discuter au coin du feu avec des partenaires de route ou encore l’on aimerait rester chaque soir tard,  écrire ses récits de voyage à la lueur d’une bougie.

Spécial comme ces moments où le monde s’endort, et que l’on prend plaisir à rester éveillé encore quelques minutes, le temps de jeter un œil de temps à autre par la fenêtre, afin de dénicher la présence d’Aurores boréales et d’aller rallumer le feu qui commence à faire taire son doux crépitement.

Et si ces refuges prennent l’allure d’une expérience rare, on peut s’offrir de rêver encore un peu car il est tout autant possible de prolonger cet état de plénitude silencieuse en s’accordant un jour de repos dans la chaleur de ces petites maisons en bois ouverte 24H/24 tout au long de l’année.

 

C’est ce que nous avons d’ailleurs pris plaisir à faire sur les chemins moins passants, où le silence des montagnes s’installe comme une musique légère de fond, qu’on ne pourrait s’empêcher de remettre en boucle.

 

Regarder depuis une fenêtre la nature fragile qui vieillit et prépare c’est ton pale et grisâtre pour l’hiver à quelque chose d’instinctivement chaleureux et inexplicable. Et après avoir arpenté celle-ci des jours durant  le vent repoussant ce sac lourd que l’on se résigne à porter des kilomètres durant sur ses jambes fatiguées, après de bonnes journées à jongler entre les roches glissantes les chemins gadouilleux  ou les monts secs et rudes à grimper,  retrouver la chaleur d’un foyer vide et sans murmure permet à l’esprit de s’enfoncer dans une bulle paisible et imperceptible au milieu de cette réalité tangible.

 

En effet si toute marche aussi difficile qu’elle soit compte tenu des kilomètres à atteindre, du temps clément ou non, ou de la dureté du terrain à parcourir,  chaque pas foulé en pleine nature offre la chance de se reconnecter plus naturellement avec soi-même et la beauté du monde qu’on oublie parfois d’admirer. 

 (...) -SUITE PART.8

porteur de songe / Aurelie Stapf / Photographie & identité visuelle / Photo reportage, voyage et outdoor
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