17.09.2016 

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- LA DOUCEUR DU CHEMIN -

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Et c’est après des moments de galère, comme quelques heures sur le bas côté de la route à voir les voitures passer mais ne pas s’arrêter, que l’on apprécie avec ferveur, la chance d’être amenée dans un camping à des kilomètres de là par des camarades de treks qui s’arrêterons pour vous par hasard sur une route peu fréquentée. Si la chance n’est qu’une histoire de coïncidence, je veux bien croire qu’en voyage tout est régit par une montagne de faits hasardeux, qui vous pousserons vers un des plus bel endroit où faire une pause après une semaine de trek intense, pour une modique somme et ce, avec un sauna et une vue imprenable en prime.

 

Le voyage laisse la promesse d’être toujours surpris par ce qui arrivera le jour d’après. Et le réconfort de savoir que le lendemain sera tout aussi surréaliste que le moment présent permet de lâcher prise et d’apprécier particulièrement les dernières heures passées dans une région ou la fin d’un périple de voyage dans un pays visité.

 

En ce jour particulier c’est ici la joie de fouler pour la première fois les monts de la Laponie Finlandaise qui m’envahit. Comme un cadeau du monde, le soleil réchauffe l’atmosphère un moment et prend congé au delà des monts que nous avions arpenté le jour précédent, nous laissant admirer comme un souvenir intact les fuseaux orangés de ses heures dorées. Ces heures intenses aux couleurs éblouissantes que nous avions déjà découvert le soir de notre arrivée à Kilpisalvi, qui comme une boucle bien bouclée, laisse la nature nous quitter sur son plus beau refrain et nous pousse à passer la frontière plus à l’ouest,  en direction de la Norvège.   (...) -SUITE PART.10 -